La mise à mort du travail...
Un documentaire racontant le quotidien de salariés, de cadres et de managers va être diffusé lundi et mercredi sur France 3.
Laurance N’Kaoua présente ce documentaire dans lesechos.fr du 25 octobre.
« Un documentaire qui devrait faire grand bruit. Sous le titre "La mise à mort du travail", le film sera diffusé en deux parties sur France 3, lundi à 20h35, dans le cadre de l'émission Hors Série, et mercredi 28 octobre à 23h05. »
Voici ce qui est prévu lundi soir : « Dans un premier temps, le réalisateur, qui a suivi, jour après jour, une poignée de salariés, dévoile des conflits aux portes des entreprises. Sa caméra se glisse sur les bancs des tribunaux lors d'audiences aux prud'hommes, dans le bureau d'un inspecteur du travail et dans le cabinet de la psychanalyste et psychologue Marie Pezé, qui a fondé à Nanterre la première consultation "souffrance et travail". Puis, le tournage se déplace dans les locaux franciliens de la société Carglass, explore les coulisses de cette entreprise de services, croisant le regard de ses salariés et celui de ses dirigeants. »
Et voici pour mercredi : « En seconde partie, le spectateur voyage au coeur de l'entreprise industrielle Fenwick, découvrant sa quête de productivité à travers les séminaires de commerciaux ou l'organisation de ses usines. L'auteur décortique un système complexe, où les partis pris manichéens n'ont pas leur place : "L'entreprise est un théâtre où nous jouons tous un rôle. C'est un univers complexe à décrypter, avec ses codes, ses standards et ses comportements." »
Mais il y aura surtout un débat à la fin de la projection : « Marie Drucker recevra, aux côtés du réalisateur Jean-Robert Viallet, Stéphane Richard, numéro deux chez France Telecom, François Chérèque, secrétaire général de la CFDT, et le psychiatre Christophe Dejours. »
Intéressant : « France 3 a lancé, par ailleurs, un site dédié, où les internautes peuvent écouter des interviews d'experts, des compléments de témoignage et les coulisses du tournage. »
Je me méfie toujours de ce genre de reportage, mais pour une fois que la souffrance au travail va être présentée à une heure de grande audience, il faut en profiter.
Je vous dirai ce que j’en ai pensé en fin de semaine.