La situation de l’emploi en cette fin octobre 2009

Publié le par Bernard Sady

Les dernières statistiques de l’emploi montreraient que « la progression du chômage est désormais contenue », selon Les Echos du 27 octobre dernier.


En effet : « Au vu du catastrophisme qui prévalait avant l'été, c'est presque une bonne nouvelle : en septembre, le nombre de chômeurs de catégorie A (tenus de chercher un poste et n'ayant pas travaillé dans le mois) n'a augmenté « que » de 21.600 (+ 0,8 %), pour atteindre 2.574.900, selon les statistiques publiées hier par Pôle emploi. La principale satisfaction vient du chômage des jeunes, en quasi-stagnation (+ 0,1 %), tout comme celui des femmes (+ 0,3 %). »

Par contre, « le nombre de l'ensemble des chômeurs non dispensés de recherche d'emploi (catégories A, B et C), a crû, lui, de 44.900 (+ 1,2 %), pour atteindre 3.745.200 et afficher une progression annuelle de 20,1 %. »


« Cette tendance vient en outre appuyer l'analyse du bureau de l'Unedic (assurance-chômage), qui a dernièrement revu ses prévisions à la baisse et table désormais sur 456.000 chômeurs de catégorie A de plus en 2009, contre 591.000 anticipés au printemps (« Les Echos » du 15 octobre). »


« Le gouvernement exclut toutefois tout triomphalisme prématuré. Si elle se félicite que « les mesures prises par les pouvoirs publics depuis plusieurs mois portent leurs fruits », la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, note surtout que « les effets de la crise sur le marché du travail se poursuivent». En conséquence, « la tendance à la dégradation de l'emploi devrait se poursuivre plusieurs trimestres » malgré les premiers signes de reprise économique, prévient-elle. »

 

Donc, cela semble au moins ne pas s’aggraver et on ne peut que s’en réjouir, même s’il faut rester prudent.

 


Par contre, pour les cadres, la situation est plus mitigée, surtout pour les jeunes diplômés. Il semble ne pas y avoir d’éclaircie pour ces derniers.


Un dossier du Journal du Net fait le point sur cette situation.


D’abord, « la proportion d'entreprises de plus de 100 salariés qui recrutent des cadres est tombée à 46 % au troisième trimestre, contre 51 % un an auparavant, atteignant le plus bas niveau enregistré à cette période depuis 2002. »


Par contre, « les perspectives d'embauche au quatrième trimestre 2009 se stabilisent (42 % contre 43 % en 2008) illustrant un certain regain d'optimisme au sein des entreprises notamment dans les secteurs médico-social (+ 10 points), le commerce-transport (+ 5) et l'ingénierie-R&D, audit-conseil (+2). »


Enfin, concernant les jeunes diplômés, « les trimestres précédents avaient démontré que, lorsque les temps sont peu favorables, les jeunes diplômés étaient la tranche la plus sacrifiée. Les perspectives du 4ème trimestre ne dérogent pas à cette règle et sont les plus sombres pour les jeunes diplômés depuis la création du baromètre en 2002. La proportion d'entreprises recrutant des cadres débutants qui était en moyenne de 41 % depuis 2002,  atteint un seuil de prévision d'à peine 23 % au 4ème trimestre 2009, soit un recul de 20 % par rapport à un an plus tôt. »


Mais c’est un peu plus optimiste pour les cadres confirmés qui « atteignent des niveaux élevés, particulièrement en ce qui concerne les cadres de 10 à 20 ans d'expérience (+ 6 % en un an). »

Pour en revenir aux jeunes diplômés, toutes les informations qui me viennent du « terrain » confirme ces chiffres. Il y a encore de très nombreux jeunes qui restent sur le carreau.

Mais même si la situation est difficile, il y a des postes pour les jeunes diplômés. Il faut donc redoubler d’énergie et faire preuve d’initiative et d’imagination pour décrocher un de ces (trop) rares postes.



Donc, pas de découragement… Et n’hésitez pas à aller voir les conseils que je propose dans la catégorie « Nouveau job ».

Publié dans Nouveau job

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